Après la Grèce, c’est en Espagne qu’une gauche radicale a le vent en poupe. Les partis traditionnels locaux ont payé pour la crise de l’euro mais aussi pour leurs propres avanies, notamment des pratiques de corruption qui ont touché en particulier les anciens trésoriers du parti au pouvoir
Plus les citoyens soufrent de la situation économique, moins ils acceptent que les élus se remplissent illégalement les poches ou s’adonnent à la fraude fiscale. La comparaison entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy dans les derniers sondages illustre ce point : après tout, l’ancien ministre fut condamné un jour pour l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (7 permanents du RPR payés par la Ville de Paris, alors que Nicolas Sarkozy n’a pas été condamné (pas encore ?) mais que de nombreuses et récentes affaires pèsent sur lui. Mais manifestement, encore trop d’élus n’ont pas compris la demande démocratique
Mais au-delà des questions de corruption, les votes grecs puis espagnols sont les conséquences directes de la crise de l’euro. Celle-ci symbolise pour les populations l’échec des technocrates de Bruxelles qui leur ont vendu un modèle d’intégration qui devait leur apporter la prospérité : quand celle-ci n’est pas au rendez-vous, il est normal que les citoyens se tournent vers d’autres solutions, quand bien même ils aient le sentiment que les dite’s solutions ne sont pas vraiment réalistes…
L’Allemagne a une responsabilité particulière dans la crise de l’euro et de la dette publique, du fait de sa politique mercantilisme qui ne donne à ses voisins que la solution de l’austérité.
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