Poursuivi par les juges, Silvio Berlusconi a décidé de se lancer pour la sixième fois dans la bataille des législatives. Confronté à une gauche qui a le vent en poupe, à des centristes qui se sont regroupés derrière Mario Monti, au mouvement libertaire du blogueur Beppe Grillo et lâché par son partenaire habituel, la Ligue du Nord, il ne peut compter que sur son immense fortune et sur ce qui a toujours fait sa force : la télévision
Le Cavalière est en effet le principal actionnaire du groupe Médiaset qui possède trois chaines de télévision représentant en 2009 à elle trois 38% de l’audience totale
Il multiplie donc les interventions avant la période de 45 jours avant le scrutin pendant laquelle une stricte égalité est imposée comme en France.
Le Monde daté du 3 janvier, qui consacre un article à sa campagne, débute donc celui-ci en pointant cette présence télévisuelle, avec une phrase qui en dit long sur le temps consacré à la relecture avant d’imprimer :
« Silvio Berlusconi a commencé l’année 2013 là où il l’a terminée : à la télévision »
Comment les italiens pourraient-ils refuser d’élire un personnage capable d’une telle avance sur son temps ?
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