Le ministre de la Culture est en train de s’empêtrer dans une série d’affaires liées aux mœurs, dans lesquelles la majorité de la population, à droite comme à gauche, a un avis très négatif sur son action : ce qui peut être toléré chez un citoyen ordinaire ne l’est plus pour un ministre
Ecartons d’abord ce terme de pédophilie utilisé par beaucoup d’internautes dans leur réaction sur les forums. Dans l’affaire Polanski, l’excuse avancée par Costa-Gavras après d’autres (la victime avait l’air d’avoir 25 ans) est inacceptable, mais elle montre à contrario qu’il ne s’agissait pas d’une enfant mais d’une jeune fille pubère. Et si on peut douter que les garçons thaïlandais dont parle Frédéric Mitterrand dans son livre étaient tous majeurs, on peut admettre qu’il ne s’agissait là non plus d’enfants. Laissons donc à Marine le Pen l’utilisation de mots mensongers.
Après le
soutien à Polanski dans une affaire de viol sur mineure, le récit de ses
aventures sexuelles tarifées (le fameux tourisme sexuel) une autre affaire
éclatait hier soir à la figure de Frédéric Mitterrand: son soutien à deux
jeunes condamnés pour viol en réunion d’une fille de 16 ans.
Ce qui est choquant dans cette
histoire (qui date du 18 mars dernier), ce n’est pas tant le crime pour lequel
les deux jeunes ont été condamnés. L’un des jeunes est le fils d’une ancienne
maquilleuse du ministre et il en est le parrain. Il cherche à l’aider, ce qu’on
peut comprendre indépendamment du crime commis
Ce qui est choquant, c’est que
pour aider ces jeunes, Frédéric Mitterrand utilise les moyens de la République
avec une proposition de stage à la Villa Médicis (qu’il dirige à ce moment là)
dont il utilise le papier à en-tête et la précision "Je dispose d'un
certain nombre de contacts qui pourraient être mis à profit »
. Mais l’inconscience du ministre
est totale puisqu’il déclare aujourd’hui « si je m’appelais Tartempion, je
ne subirais pas les mêmes indignités ». Il fait peut être allusion au fait
qu’il porte le nom d’un ancien Président de la République.
Ce que voit le
citoyen de base, c’est d’abord la défense d’un cinéaste accusé de viol sous
prétexte qu’il est un génie dans son domaine, puis l’usage de ses
responsabilités à des fins personnelles et maintenant cette demande d’être jugé
comme un simple citoyen.
Certains ont peut être le regret des régimes aristocratiques et les français peuvent avoir des faiblesses en ce domaine, mais il est probable que Frédéric Mitterrand a maintenant franchi la ligne jaune.
On peut aujourd'hui être ministre ou maire de Paris et homosexuel. Mais des mœurs de prévarication sont de moins en moins bien acceptées
Koz avait raison : mauvaise vie, bon écrivain, mauvais ministre
PS rajouté le dimanche 11 au matin
Jules estime que le bruit fait autour de cette dernière affaire est exagéré. Samuel va jusqu'à écrire que cela va se retourner en faveur du ministre
Avec le recul, j'avoue que je ne sais plus!
Il est possible que l'effort fait par le FN avec encore une manifestation hier fasse repoussoir
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