C’est un peu moins que ce que représentent les travaux réalisés dans l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, aux frais de la CGT, d’après les chiffres de cette dernière (ceux du Canard Enchainé représentent 10 ans de SMIC net). Une salle affaire pour la centrale de Montreuil, et surtout pour son numéro 1 manifestement contesté en interne.
La CGT ne sait vraiment plus où elle habite, titre Miroir Social qui détaille les différents travaux réalisés, dont les plus importants (électricité, plomberie, carrelage…) sont normalement de la responsabilité du propriétaire et pas du locataire. Sauf si ce dernier veut modifier un logement par ailleurs en bon état.
Libération a enquêté auprès des autres centrales syndicales qui sont unanimes : il est normal de donner un appartement de fonction à un leader venu de province, mais il s’agit généralement de studio ou de petits deux pièces dans lesquels ceux-ci ne font que passer 4 nuits par semaine aant de rentrer chez eux en fin de semaine.
On se demande vraiment comment une telle histoire a pu arriver pour faire d’un représentant de la « classe ouvrière » un imitateur (il est vrai à un niveau nettement plus faible) des dérapages de certains élus qui ont défrayé la chronique à droite ou à gauche ; ce n’est pas comme cela que l’on réconciliera les français avec leur représentants !
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