Un libertinage trop poussé a tué dans l’œuf les prétentions élyséennes de DSK, malgré les compétences économiques que les Français lui reconnaissaient. Aujourd’hui, les marché financiers semblent avoir obtenu le départ de Silvio Berlusconi, quand la dénonciation de ses frasques libertines semblait n’avoir eu aucun effet.
Il est vrai qu’il y a plusieurs différences entre les deux cas.
D’abord l’un était accusé de viol, l’autre de relations consenties avec des mineures, l’un était prétendant et l’autre en place, ce qui ne leur donnait pas les mêmes moyens d’action
Ensuite, le premier s’est trouvé confronté à la justice d’un pays étranger, qui n’avait que faire de son statut, quand l’autre ne manquait pas de moyens face à la justice de son pays
Mais il faut surtout bien comprendre les reproches faits pas les marchés au Cavalière : ce n’était pas seulement la situation budgétaire qui était en cause (après tout, si l’Italie a une dette supérieure à celle de la France, elle affiche un excédent primaire que la France est loin d’atteindre), mais la faible crédibilité d’un premier ministre en train de perdre progressivement ses soutiens politiques, pour de nombreuses raisons, dont justement ses frasques libertines.
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