Et c’est pour mon bien ! Mais cela ne m’a guère plu de le constater, à l’occasion d’une invitation en bonne et due forme à devenir l’ami sur Facebook d’une personne que je connaissais, et pour cela de m’inscrire sur ce réseau.
Le message que j’ai reçu ce lundi était adressé à mon nom. L’ami qui me le faisait envoyer ne m’a en effet pas trouvé sur Facebook, puisque j’y suis sous le pseudo de mon blog. Jusque là, pas de problème : j’ai fait un mail à l’ami en question pour lui expliquer la situation, et je l’ai invité à devenir l’ami de mon pseudo, ce qu’il a accepté. Les quelques blogueurs qui sont déjà mes amis seront peut être surpris de l’identité du nouveau venu, mais on a bien le droit d’avoir des amis un peu partout, et j’estime beaucoup celui là, sans partager toutes ses idées et surtout son engagement politique.
. Mais le message adressé par Facebook ne contenait pas que cet appel. Il me rappelait aussi que quatre autres personnes m’avaient déjà invité à rejoindre ce réseau, dont d’ailleurs 3 que je ne connais absolument pas. Jusque là, rien de choquant.
Mais il y avait un autre additif, puisque le message me citait 9 autres personnes que je connaissais « peut être » sur le réseau. Et il se trouve que le message visait assez juste puisqu’à coté de deux parfaits inconnus, on trouvait là Koz sous son vrai nom, ma fille et 2 autres membres de ma famille, une jeune collègue de travail, et deux personnes que j’ai connues dans le cadre de nos activités politiques communes.
Comment Facebook peut il savoir que je connais ces gens ?
Après un peu de réflexion, j’ai trouvé la réponse la plus probable : chacune de ces personnes m’a cherché sur le réseau et ne m’a pas trouvé puisque je n’y suis pas. Contrairement à d’autres, elles n’ont pas jugé utile de m’inviter à m’inscrire à mon tour. Mais le serveur a gardé l’information en mémoire, pour me la ressortir ce lundi.
. Conclusion, je ne suis pas inscrit à Facebook, mais ce réseau garde l’équivalent informatique d’un dossier sur moi et sur les personnes que je connais
Je dois le dire, cela ne me plait guère. Et je me suis félicité de n’être présent sur ce réseau que sous mon pseudo.
Par ailleurs, j’ai lu quelque part (chez Narvic ?) que Facebook avait modifié son système de référencement, mettant en premier choix une version très ouverte des profil. Du coup, quand j’ai reçu le message, j’ai fait systématiquement les choix les plus fermés.
1984 est il en marche ?
Les commentaires récents