Ce mardi 12 octobre est le millième jour depuis que j’ai migré de mon ancien blog vers Typepad. Cela fait aussi 10 ans que le PACS a été créé accompagnant les changements dans la vie des hommes et des femmes d’une manière qu’il est bien difficile de juger
Et justement, à propos de
jugement, je voudrais évoquer celui me m’avait inspiré une jeune femme par ses
choix de vie de couple
Cette jeune femme que j’avais embauché comme consultante il y a plus de 10 ans, avait volé vers d’autres cieux quand la fin du passage aux 35 heures avait asséché la charge de travail de mon équipe. Mais nous avions gardé contact .
Un jour, elle m’avait invité à
déjeuner. Elle m’a expliqué avoir quitté l’homme avec qui elle vivait depuis une dizaine d’années et qui attendait
qu’elle se décide à lui faire des enfants. Il avait environ dix ans de plus
qu’elle et l’adorait. Mais elle n’avait eu que lui dans sa vie, s’installant à
peine majeure avec lui. Elle avait l’impression de ne pas avoir vécu, elle
voulait voir si l’herbe était plus verte ailleurs.
Enfin, je ne sais plus quels
étaient ses mots mais c’était bien le sens.
J’avais été plutôt déçu de son
attitude, qui m’avait parue révélatrice d’une génération qui se mettait en
couple sans vraiment prendre une décision, des jeunes qui se retrouvaient au
bout de quelques temps sans savoir où ils en étaient, pour qui choisir de vivre
sa vie avec tel ou tel ne semblait pas faire partie de la vie
En gros, mon jugement n’était pas
vraiment positif !
C’était il y a 6 ou 7 ans et je
ne l’avais plus revue
Et voilà que la semaine dernière nous nous retrouvons sur le quai d’un métro, puis dans la même rame pour quelques stations ! Juste le temps de savoir ce que chacun devenait.
Mon ancienne collègue m’annonça
donc qu’elle était mariée et avait une fille d’un peu plus d’un an. Puis
seulement après, elle me parla de son évolution professionnelle
Je ne sais pas avec qui elle
s’est marié. Peut être avec celui qu’elle a quitté mais j’imagine que si cela
avait été le cas elle me l’aurait dit.
Il est donc probable qu’elle
avait raison : malgré tout l’amour qu’il lui portait, il n’était pas pour
elle celui avec qui elle voulait passer sa vie. La manière dont elle le disait
était peut être curieuse mais il y avait probablement quelque chose de profondément
vrai dans son choix, et non la vision fantasmée de la vie que j’avais entendue
dans sa manière de l’exprimer.
Alors, oui, le choix du PACS à la place du mariage ne correspond pas à l’idée que je me fais du couple. Mais pourquoi ne pas faire confiance à la manière dont les nouvelles générations construisent leur couple tant bien que mal ?
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