Ainsi, la cour d’appel a trouvé un prétexte pour infirmer le jugement du tribunal de Lille, qui avait accepté d’annuler un mariage pour cause de mensonge sur la virginité de l’épouse. Comme il est peu probable que les époux aillent en cassation, force restera aux hypocrites, les époux n’ayant plus qu’à divorcer (par consentement mutuel ?).
Vouloir que sa femme soit vierge au moment du mariage ne peut être acceptable dans notre pays moderne. Imaginer que cela puisse être pour l’époux une qualité essentielle encore moins.
Nos grands parents, voire nos parents, accordaient une grande importance à la virginité au moment du mariage ? Oublions le ou bien admettons que nous avons fait en très peu de temps d’immenses pas dans la direction de la civilisation.
Deux jeunes gens qui pensaient pouvoir passer à une autre étape de leur vie chacun de leur coté se retrouvent coincés par ce nouveau jugement. Quelle importance ? Les apparences sont sauves, qui font de notre pays un pays fidèle à ses plus beaux principes !
Dans l’affaire, on a foulé aux pieds une valeur noble que nous défendons pourtant depuis de très nombreuses générations, le fait que chez nous le mariage suppose le consentement libre des époux. Qu’importe !
Le jugement de la cour d’appel de Douai permet d’infirmer ce jugement qu’aucun des Tartuffes qui peuplent notre monde médiatique ne pouvait voir. Belle victoire !
PS : on trouvera chez Jules et Eolas le point de vue des juristes
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