Eric Fottorino, président du directoire du Monde, ne mâche pas ses mots dans l’éditorial qu’il signe en une de l’exemplaire dominical du journal « de référence ». Il explique que la crise en cours est la sanction du réel qui cogne sans ménagement à la porte de ceux qui n’ont rien vu, rien dit, rien appris. L’auteur est bine placé pour savoir ce qu’est une fuite en avant dans l’endettement, et ce qu’elle peut coûter !
Rappelons en effet que son prédécesseur, Jean Marie Colombani, a lancé le groupe Le Monde dans une série de rachats (la Dépêche du Midi et le groupe La Vie catholique, propriétaire de Télérama, principalement) peut compatibles avec la suite de pertes et de frêles bénéfices que connaissait son journal. La politique du Monde aussi était déconnectée du réel.
Mais après tout, qui mieux que ceux qui ont collectivement fait une série de bêtises pour dénoncer celles des autres ?
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