Le rapatriement des six récents condamnés de l’association est imminent d’après les plus grands spécialistes du droit. Ils resteront en prison plusieurs années au grand dam de ceux qui pensent que leur action était humanitaire.
Le caractère très peu démocratique du Tchad, la situation désastreuse au Darfour peut elle excuser des comportements qui ne seraient que la traduction extrême du droit d’ingérence couplée à une trop grande confiance dans les relais locaux ?
En réalité, l’aventure de l’arche de Zoé est d’abord le fruit d’une transgression de ce que cherchent systématiquement les ONG sérieuses : la recherche d’une règle bien connue des associations humanitaires: la rec coopération avec des associations locales.
S’associer avec un intervenant local, c’est se donner de bonnes garanties de guider son action en fonction des besoins réels des populations locales et non de ce qu’on a imaginé être leur bien, vu de chez nous.
L’arche de Zoé a simplement montré que faute d’une telle écoute, on verse très vite dans les dérives du colonialisme. Ce qui permet de rappeler que celui-ci était revendiqué par certains comme une pratique hautement morale
Les commentaires récents