La femme du président argentin Nestor Kirchner a annoncé qu’elle briguerait la succession de son mari, avec le soutien de celui-ci, lors de la prochaine présidentielle. Le même jour, on apprend qu’Hillary Clinton, bien que largement en tête dans les sondages, a recueilli moins de fonds que son rival démocrate Barack Obama
Si l’apparition de candidates susceptibles de l’emporter semble montrer que les femmes sont en train de prendre leur place dans le jeu démocratique, on peut s’interroger sur le fait que le phénomène du couple dans lequel chacun est susceptible d’être candidat au poste suprême. On en a un exemple chez nous avec Royal Hollande mais on sait aussi que Cherry n’a du qu’au hasard de sa défaite lors de la première législative où Tony a été élu de ne pas être l’élément mis en avant dans le couple.
On notera aussi que ses candidates avaient fait auparavant un parcours qui justifie leur candidature en dehors de leur titre d’épouse d’un leader reconnu. Hillary Clinton était l’une des 100 avocats les plus réputés, et Christina Kirchner est sénatrice après avoir été députée.
Ces exemples illustrent d’abord la montée en compétences des femmes, qui bénéficient maintenant de la même possibilité de faire des études que les hommes, et qui réussissent plutôt mieux qu’eux.
Mais ils illustrent aussi la consanguinité qui existe parmi les élites. Ces gens se connaissent parce qu’ils ont fréquenté les mêmes universités, les mêmes écoles.
Il est vrai qu’il y a d’autres lieux de rencontres que la fac, à en juger par le nombre de leaders politiques qui convolent avec des journalistes !
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