Pour faire face aux trois départs de son gouvernement, Manuel Valls a choisi de promouvoir deux femmes et de nommer un technicien et un politique peu connu. Cela me parait plus judicieux que de faire appel à des « personnalités » type Placé ou Baylet, qui de toutes manières semblent avoir refusé cette option.
Najat Vallaud-Belkacem est vraiment la femme qui monte depuis 2012 : là voici à la quatrième place dans l’ordre protocolaire après Valls, Fabius et Royal ! Le poste qui lui est attribué n’est cependant pas une sinécure, et je ne me souviens pas de ministres de l’Education Nationale à qui cela a particulièrement réussi, à l’exception notable de Lionel Jospin bien sûr ! Apparemment les enseignants sont contents (comme beaucoup, ils craignaient d’hériter de Ségolène Royal !)
Voilà Fleur Pèlerin à la culture, un ministère où il semble plus facile de se valoriser, du moins en dehors des grèves des intermittents du spectacle
Avec Emmanuel Macron, son jeune conseiller venu de l’ENA et de la banque Roschild, à l’économie, Hollande ne risque pas d’avoir un ministre qui conteste ses choix : on va peut être enfin s’occuper de choses sérieuses ?
Je ne connaissais pas Patrick Kanner, mais on se demande comment F Hollande a pu récupérer un adjoint de Martine Aubry à la mairie de Lille, qui plus est président du conseil général : mais quel politique moyen refuse d’être ministre pour la première fois ?
Au final, on se dit que cela aurait pu être bien pire…
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