Le gouvernement s’est offert une énième démonstration de ses divisions, sur un thème marqué par l’idéologie et les fantasmes, sur lequel il n’a donc rien à gagner. Est-il pourtant si difficile d’attendre quelques années, que les faits aient tranché entre les partisans et les opposants les plus raisonnables ? Le gaz sera toujours là….
A écouter les je-sais-tout d’EELV, les gaz de schistes sont à la fois non rentables et très polluants. Ce qui se passe aux Etats Unis, ou la production de gaz de schistes est en train de rendre le pays indépendant de ses fournisseurs habituels des états du Golfe est en tests en vrai grandeur des affirmations de chacun : il ne faudra pas cinquante ans pour avoir une idée assez précise du prix d’exploitation et du niveau de pollution occasionné sur les nappes phréatiques !
Laisser pendant ce temps les gaz de schistes du sous-sol français tranquillement là où ils sont ne coûtera rien. Alors quelle urgence agite Montebourg ?
La situation du nucléaire est radicalement différente : faire fonctionner le plus longtemps possible (c.a.d. tant que l’ASN considérera que c’est compatible avec les règles de sécurité qu’elle est chargée de faire appliquer) les réacteurs existants est économiquement beaucoup, beaucoup plus malin que de vouloir s’empresser de les stopper. Par contre, cela ne changera pas grand-chose à leurs conditions de démantèlement, qu’il faudra réaliser de toutes manières. Arguer de leur coût de démantèlement pour les arrêter serait ridicule !
Mais tout cela est peut-être trop simple !
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