Delphine Batho a été débarqué de son ministère. Enfin, devrait-on dire, tant sa conception autoritaire de la politique et son incompétence notoire ont usé ses conseillers comme la plupart des hauts fonctionnaires appelés à travailler avec elle.
Il y a quelques semaines, le Monde daté du 19 juin consacrait une page aux « techno, bête noire des apparatchiks socialistes » pour expliquer tout le mal que les députés formés à l’UNEF, à SOS Racisme et aux MJS pensaient des conseillers ministériels formés à l’ENA.
Formée dans les mouvements lycéens et à la FIDL puis à SOS Racisme, Delphine Batho a exactement le profil de ces apparatchiks, elle qui a abandonné ses études d’histoire pour devenir employée du conseil régional d’Ile de France.
Et si elle n’aime pas les technocrates, ceux-là le lui rendent bien. Je me souviens ainsi d’un de mes amis, haut fonctionnaire dans son ministère et habituellement très policé, m’expliquant très en colère l’incompétence totale avec laquelle sa ministre travaillait, incompétence qui n’avait d’égale que son coté autoritaire, sa volonté de tout contrôler et de tout décider.
Ce genre de personne ne comprend que les rapports de force et les logiques de pouvoir, et n’a d’autre souci que sa propre personne.
Evidemment, ceux qui devaient travailler avec elle n’ont eu de cesse que de trouver une herbe plus verte ailleurs, ce qui faisait dire à Samuel que « Son caractère épouvantable a entrainé un important turn-over dans son cabinet » phrase qu’il a expliqué ensuite sur un exemple « elle en était à sa troisième conseillère presse en un an ».
Elle s’est faite débarquer ? Enfin, dira-t-on ! Ou au choix, Bon débarras !
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