Les éditions Arthaud se confondent en excuses pour avoir envoyé par erreur une version de travail aux journalistes, mais manifestement elles ne convainquent personne. L’affaire ne diminuera pas la méfiance que les français ont de plus en plus avec leurs élites.
L’Express ayant démontré preuve à l’appui que le livre de PPDA sur Hemingway qui devait sortir le 19 janvier contenait une centaine de pages plagiées, les éditeurs mettent aujourd’hui en avant une histoire abracadabrante de version de travail contenant de simples notes de lecture mais présenté avec tous les détails d’un livre bien fini, y compris la dédicace de PPDA
Du coup, les mauvaises langues rappellent que l’ancien présentateur du journal de 20 heures sur TFI a été condamné à 1.5 ans de prison avec sursis pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Botton, ou sa fausse interview de Fidel Castro en 1991.
Tout cela fait désordre ; mais ce n’est pas la révélation de l’affaire qui est scandaleuse, c’est ce qu’elle révèle du pouvoir que donne les médias à ses vedettes et de la manière dont celles-ci s’en servent pour leur propre compte, ici du pouvoir que donne sur le monde de l’édition le fait d’animer une émission littéraire.
Oui, tout cela contribue à un climat de plus en plus malsain où les membres de l’élite apparaissent avant tout comme des privilégiés et non comme des gens qui tirent par leurs compétences le pays vers le haut, à la manière d’un Gilles de Gennes ou d’un Georges Charpak par exemple. Ou si on prend dans les très hauts salaires, d’un Laurent_Blanc
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