Des indicateurs personnels me donnaient ce week-end des indications de reprise économique, ce qui n’est pas incompatible avec la note de l’INSEE sur le climat des affaires qui vient de paraître et qui note une stabilisation après deux mois de hausse, à un niveau supérieur à la moyenne sur longue période
C’était kermesse à ma paroisse ce week-end et les responsables de la brocante et de la vente de vieux livres annonçaient tous les deux une hausse de 20% de leur chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier. Je me suis demandé si c’était signe de reprise (les gens dépensent plus) ou de pauvreté (les gens achètent des produits de récupération)
Après discussion sur le profil des acheteurs et sur ce qui a bien marché (tel beau livre à 50 euros par exemple), il semblerait que la première hypothèse (la reprise) soit plus plausible.
Il parait pourtant que la fréquentation par les jeunes de sites comme e-bay pour vendre ou acheter se traduit par une baisse des ventes aux puces de st Ouen, au point que certains ont du fermer boutique.
Il y a un an, l’indice du climat des affaires se situait péniblement autour de 90, après une nette hausse depuis un peu plus de 70 au plus bas. Le progrès est évident, mais le niveau atteint n’est pas suffisant pour installer dans les esprits l’idée que la reprise est là.
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