L’économie est dans une période de transition après la sortie de la crise, et il est difficile d’estimer qu’on va vers une reprise vive ou une rechute, que ce soit à l’international ou dans notre pays, où l’INSEE produit successivement des évaluations divergentes.
L’impression laissée par les articles lus trop rapidement est que l’Allemagne va bien mais que les USA risquent de basculer de nouveau dans la récession. Si c’était le cas, cela signifierait que les efforts de productivité allemands sont payants sur le long terme alors que l’effort frénétique des américains pour dépenser plus que de raison ne suffit plus à assurer leur croissance.
Comme la Chine vient d’augmenter ses taux directeurs pour juguler l’inflation au risque d’affaiblir sa croissance, on ne sait plus qu’attendre de l’économie mondiale et de ses impacts sur le climat des affaires chez nous.
Justement, l’INSEE vient de publier les résultats de son enquête sur le climat des affaires en octobre. L’indice global a augmenté à 104, soit 3 points de plus qu’en septembre et 5 points de plus qu’en août, après sa stabilisation d’avril à juillet.
C’est bien sûr encourageant, mais rien ne prouve que ce soit durable.
L’INSEE a publié le 6 octobre une étude réalisée avec ses équivalents allemands et italiens, qui prévoit un ralentissement de la croissance dans les prochains trimestres (0.4% en T3, 0.3% en T4 et 0.2% en T1 2011. Soit nettement moins que les 1% assez exceptionnels enregistrés au 2ème trimestre.
La note de conjoncture d’octobre, parue le 30 septembre, était plutôt pessimiste, son titre « vent d’ouest » illustrant l’idée que l’importation du ralentissement américain jouerait défavorablement sur la conjoncture, celle-ci étant cependant encore soutenue par la dynamique de la demande intérieure européenne.
Soyons positifs : l'étude la plus positive est aussi la plus récente....
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