Epargne en hausse

            Les résultats du PIB au 3^ème trimestre parus fin décembre montrent une croissance faible, tirée par les exportations et au même niveau que les deux trimestres précédents. La Banque de France prévoit une poursuite de la croissance au même niveau, avec toujours de fortes incertitudes.

             La question majeure reste celle de la consommation des ménages, traditionnellement une composante essentielle de la croissance dans notre pays. C’est pourquoi, il y a un an, certains souhaitaient des mesures fortes pour donner aux manages aux plus faibles revenus les moyens de maintenir leur consommation.

            Finalement, le pouvoir d’achat des ménages a augmenté de 0.5% au dernier trimestre 2008 puis de 0, de 1.1% et enfin 0.8% lors des trois premiers trimestres. La consommation a baissé de un demi point au 4^ème trimestre 2008 puis au premier trimestre 2009, avant de repartir très légèrement.

            Ce sont surtout la variation des stocks et celle des échanges extérieurs qui ont expliqué les variations trimestrielles du PIB.

            Les dépenses de consommation des ménages (+0.9% en 2008 et + 07% en 2009) ont progressé moins vite que leur pouvoir d’achat (respectivement +0.7% et +2.2%) . Le taux d’épargne a donc augmenté, passant de 15.3% en moyenne en 2008 à 17.0 % au troisième trimestre 2009, le taux d’épargne financière passant de son coté de 4.9% à 7.9% dans le même temps.

            Au moins autant que l’évolution de leur pouvoir d’achat, c’est la décision des ménages d’augmenter ou diminuer leur bas de laine qui influencera leur consommation en 2010.

            Justement, l’opinion des ménages sur la situation économique a fait l’objet d’une publication le 5 janvier dont le résumé publié par l’INSEE est celui-ci :

         En décembre 2009, l’opinion des ménages sur la situation économique* se dégrade légèrement : l’indicateur résumé d’opinion baisse un peu (-1 point) pour la première fois depuis quatre mois. Bien qu’en augmentation sensible par rapport à son niveau historiquement bas de la fin 2007, l’indicateur reste nettement inférieur à son niveau moyen de ces quinze dernières années.