La levée du blocage de l’Université de Lyon II a été votée à bulletin secret, à l’initiative d’une direction favorable à la grève mais opposée au blocus. Les incidents qui ont émaillé le vote montre à quel point ceux qui s’arrogent le droit de décider pour tous peuvent être ultra minoritaires
La présidence de l’université avait organisé lundi 27 avril un vote à bulletin secret autour de la question « êtes vous favorable à la levée du blocage ? ». Le oui l’a emporté largement. Les bloqueurs avaient décidé de boycotter le scrutin en considérant que « seules les assemblées générales sont légitimes », ce qui peut se traduire par leur certitude qu’en cas de vote libre, le oui l’emporterait..
Pendant le vote un certain nombre de personnes ont tenté de casser le scrutin en envahissant le local de vote avec pétards, fumigènes extincteurs et barrières métalliques utilisées comme des béliers. Ils étaient soutenus à l’extérieur par un groupe plus nombreux mais l’intervention de la police a stoppé la tentative
Quelques chiffres à méditer
Jeunes qui ont envahi le bureau de vote : environ 20
Jeunes manifestant leur soutien à l’extérieur : environ 200
Etudiants ayant voté non ou nul : 815
Etudiants ayant voté oui : 3425
Etudiants inscrits : 28456
Faut il parler alors de minorité agissante ? Ou d’aristocratie auto proclamée ? Et comment interpréter l’attitude des 25031 qui n’ont pas pris part au vote ?
On pourra lire sur ce sujet l’analyse socio dynamique ici
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