La constitution des listes pour les élections européennes suscite de nouveaux conflits au sein du parti Socialiste, qui n’avait sans doute pas besoin de cela pour donner une mauvaise image aux français.
Que la constitution des listes provoque des querelles entre tous ceux qui voudraient obtenir une place bien placée n’est guère étonnant. Cela permet de rappeler que la politique est pour un certain nombre de personnes un gagne pain, qu’ils se battent en fait pour leur carrière professionnelle. Au point parfois de donner l’impression que la politique est beaucoup plus lucrative que ce qu’ils pourraient faire par ailleurs.
J’avoue avoir été plus surpris de trouver dans l’article du Monde sur le sujet une phrase sur « l’absence de clivages dans les rangs socialistes autour de la question européenne ».
Moi qui avait cru pendant la campagne référendaire de 2005 qu’il existait au sein du parti socialiste plus que de menues divergences entre partisans du « non » et du « oui » ; Les départs de JM Boeckel, B Kouchner et JL Mélenchon ont-ils suffit à écarter les plus virulents partisans de chaque camp ? A moins que les responsables du PS aient su construire un consensus autour d’une absence totale de pensée sur l’Europe ?
Cette histoire de liste est aussi l’occasion de souligner que le scrutin par liste revient à donner aux partis plus qu’aux citoyens le pouvoir de décider qui siègera à Strasbourg : la question n’est pas d’être sur la liste, mais de l’être à une place éligible !
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