Le recul du PIB au quatrième trimestre serait finalement de 1.2% dans notre pays. Ce chiffre est le plus élevé depuis 1974, mais la crise est encore plus brutale chez certains de nos voisins et dans des pays comme la Chine ou les USA
Le 22 novembre dernier, au vu des annonces de chômage partiel dans l’automobile, je m’étais permis de prédire un recul de 1%. Je me suis demandé si je n’avais pas été trop pessimiste en lisant les prévisions de l’INSEE le 21 décembre. J’étais en fait optimiste. L’automobile a pris une part importante dans le recul, mais elle est loin d’être la seule.
A noter que la consommation a tenu puisqu’elle a augmenté de 0.5%.
Ailleurs c’est parfois bien pire
En janvier 2009, les exportations japonaises sont en recul de 35%. La production industrielle a baissé de 9.6% en décembre
Dans la zone euro, cette même production industrielle baisse de en décembre de 2.6% par rapport au mois précédent et de 12% sur un an. Heureusement, la baisse est beaucoup plus faible dans les services
L’automobile est évidemment un des secteurs les plus touchés. Si le marché chinois est devenu le premier de la planète, dépassant ce mois les USA, les ventes mondiales se réduisent comme peau de chagrin. Le marché était de 69 millions de véhicules en 2007 et de 63 millions en 2008. Carlos Ghosn, le patron de Renault, le voit à 50 millions en 2009, soit près de 27% en dessous de son niveau de 2007 !
Ailleurs, on observe les résultats de l’éclatement de la bulle immobilière. A New York, on trouve maintenant des bureaux à louer pour un prix près de 3 fois plus faible qu’il y un an !
On comprend qu’un Barack Obama et le Congrès américain se retrouvent sur des montants faramineux pour leur plan de relance !
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