Pour ce dernier billet avant mon départ en vacances, la mésaventure subie il y a quelques semaines par mon beau frère, bricoleur dans l’âme et éducateur de profession, en attendant de prendre une retraite bien méritée.
Dans le cadre de son métier, il s’est rendu à un tribunal qui possède maintenant un portique de détection de métaux, lequel a sonné à son passage. Mon beau frère a vidé ses poches qui contenaient entre autres un mètre à ruban et un canif.
Quelques temps plus tard, il est convoqué à la gendarmerie et découvre stupéfait qu’on lui reproche le port d’une arme de 6ème catégorie ! Le canif en question est un vrai canif, pas un couteau à cran d’arrêt, avec un bout rond, bien pratique pour faire une épissure électrique, pour couper un bout de bois qui dépasse ou toute autre solution qu’un bricoleur met en œuvre dans le cadre de ses multiples actions.
Le (jeune) gendarme essaie de déstabiliser mon beau frère pour lui faire prendre conscience de l’ignominie de ses actes : difficile face à quelqu’un qui su garder son clame pendant 40 ans face à des SDF. Et dont l’esprit de répartie a été aiguisé par 15 ans de syndicalisme. Mais au final mon beau frère a « écopé » d’une mise en garde / rappel du règlement écrite.
Il est normal que les magistrats soient protégés contre des risques réels par un détecteur de métaux. Pour autant, doit on perdre son bon sens en allant chercher des noises à une personne avec qui il suffit de discuter 30 secondes pour comprendre qu’elle ne présente pas un danger pour la société ? Le besoin de sécurité est il si grand qu’il faut empêcher tous les bricoleurs de se balader avec des outils ? Jusqu’où veut on pousser le contrôle social dans notre société ?
Sur ce, bonnes vacances à mes lecteurs. Je pars tout à l’heure pour Verel où je serais demain soir
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