J’hésitais ce soir entre trois sujets : la gauche, pour réagir aux articles chez Koz et Hughes, l’Europe et son immobilisme ou encore la question du pétrole cher et de la manière de l’économiser. Mais en regardant les actualités, j’ai compris qu’il fallait d’urgence parler du nougat.
Rien n’aurait permis de croire que ce produit, gloire de la cité de Montélimar, ferait l’objet d’un rapprochement avec un politique véreux ; ce produit à base de blanc d’œuf, de miel et d’amande, évoque plutôt les fêtes foraines ou les dents collées après absorption.
Il faut pourtant croire que les prix auquel est vendu un produit qui bénéficie d’après Wikipédia d’une appellation AOC, est vraiment lucratif. En effet, d’après le Monde, il s’est trouvé un « caïd » pour faire son beurre de la vente à la sauvette de la célèbre friandise. Dans cette affaire d’escroquerie, il s’est trouvé un malin pour citer le nom d’un politique que le caïd en question avait croisé en République Dominicaine et semble t’il arrosé, avec autre chose que de l’eau. Et malheureusement pour lui, ce politique avait un casier judiciaire pas vraiment vierge. C’est ainsi que Didier Schuller, car s’est de lui qu’il s’agit, condamné à 3 ans de prison dans l’affaire des HLM des Hauts de Seine, a donné l’occasion au Monde d’un titre sur le « trafic de nougats ».
Finalement, c’est bien vrai qu’on ne prête qu’aux riches !
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