Un article du Monde de ce soir sur la sélection naturelle récente dans le génome humain me montre mes erreurs. Naïvement, je croyais qu’il y avait en permanence des mutations au hasard du génome des êtres vivants et que les contraintes de l’environnement poussaient à conserver celles qui étaient favorables
Et bien je me trompais !
L’auteur de l’article qui relate les résultats publiés dans Nature par des chercheurs du CNRS, explique que ceux-ci ont comparé des mutations sans effets physiologistes (silencieux) et d’autres modifiant la protéine produite par un gène. Celles qui ont un effet voient leur distribution varier beaucoup plus entre groupes humains éloignés géographiquement que les autres.
Ce constat me paraissait conforter ma compréhension de Darwin : la mutation arrivée au hasard dans un groupe et pas dans un autre, si elle est silencieuse, n’aura qu’une diffusion limitée. Par contre, si elle est favorable, ceux qui en bénéficient auront plus de chances de survie que les autres et donc plus de descendants, ce qui conduit à une occurrence beaucoup plus importante de cette mutation après un nombre de générations suffisamment conséquent
Et bien, je me suis trompé puisque l’auteur de l’article du Monde explique que
« ces petites mutations ne se sont donc pas produites par hasard, mais sous l’effet de la « sélection positive », celle qui favorise certains traits »
Du coup, je ne sais pas ce qu’est cette sélection positive qui choisit les mutations qu’elle produit
A quand un article à la louange du créationnisme dans le Monde ?
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