Depuis le 10 juillet 2007, plusieurs centaines d’auditeurs sont en train de faire une analyse serrée de la dépense publique. Pour la première fois, l’étude est globale et sans aucun à priori
Qu’on en juge par exemple par la méthode utilisée : sur chaque sujet abordée, les auditeurs sont appelés à répondre à 7 questions :
Que
faisons nous ?
Quelles
sont les besoins et les attentes collectives ?
Faut il
continuer à faire de la sorte ?
Qui doit
le faire ?
Qui doit
payer ?
Comment
faire mieux et moins cher ?
Quel
scénario de transformation ?
Le site du ministère ne détaille pas les chantiers. J’ai lu quelque part qu’il y en avait une vingtaine mais l’une des auditrices m’a affirmé qu’il y en avait 16. Mais peut être faut il y ajouter les 4 chantiers transverses pour aboutir au total de 20.
L’un de mes collègues a été interrogés sur le sujet de l’emploi et a trouvé les questions très pertinentes.
Mon ami auditrice rencontrée ce week-end m’a parlé de ce qu’elle est en train de faire. On peut en déduire que l’Etat n’a qu’une très mauvaise connaissance de ce qu’il fait et encore moins de l’efficacité de ce qu’il fait. Il y a de nombreux progrès à faire, notamment en supprimant des activités dont l’utilité n’est pas avérée au regard du coût on des activités faites en double voire en triple.
Sa seule question était de savoir si ce rapport allait être enterré ou déboucher sur des actions. Cette dernière solution demande un grand courage politique
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