J’ai finalement réussi à venir à cette édition automnale de la RDB, et même assez tôt puisqu’il n’y avait presque personne quand je suis arrivé, à plus de 7h 30 pourtant. Le Baltard était au contraire bien rempli quand je suis parti un peu avant onze heures, à croire que les blogueurs parisiens sont des noctambules, ou qu’ils travaillent tard !
J’ai donc croisé Palpatine et Celui, qui ont été plus rapide que moi pour faire un compte rendu. Il faudra un jour que je prenne le temps de discuter avec eux.
Petit Jardin était là lui aussi. Il m’a présenté un journaliste de La Chaîne Parlementaire, venu voir où en était les blogueurs, mais qui n’avait manifestement pas pris le temps de se renseigner un peu avant pour savoir ce qu’il venait observer, filmer, enregistrer. La discussion m’a montré que dans son imaginaire, un blogueur était forcément militant. Et donc, de la même manière que les champignons ne se trouvent qu’après la pluie, le blogueur politique n’existe qu’en campagne électorale. Comment lui expliquer qu’on peut bloguer sans vouloir forcément convaincre ses lecteurs, réfléchir à la politique sans forcement être encarté, réfléchir sur les sujets de société sans forcément toujours suivre une ligne de droite ou une ligne de gauche (ou une ligne Modem). Et même trouver plaisir à rencontrer des gens qui n’ont pas forcément fait les même choix que vous lors des élections et trouver leurs réflexions pertinentes ?
En fait, des militants convaincus, il y en avait malgré tout comme me l’a montré la discussion que j’ai eu avec un asniérois plutôt révolté contre son maire et qui m’a exposé une partie de ses idées. J’avoue que ses arguments sur la croissance par la confiance m’ont laissé de glace.
Je discutais avec Jules quand Frédéric Rolin est arrivé et a brillamment répondu à une interrogation juridique commune à Authueil et Jules (je ne vous dirais pas laquelle, je ne suis pas juriste, moi !) en remontant au 15ème siècle ! Eolas est arrivé un peu plus tard, puis Versac, Denis, Christie, Pierre Etienne ou Aymeric. Charles était là depuis un moment, comme Humbert Humbert
Samuel m’a fait une comparaison entre son ancien patron énarque et son nouveau PDG de PME qui ne mettait guère en valeur les qualités relationnelles des énarques.
Et deux personnes m’ont expliqué qu’ils allaient être publiés prochainement. Hughes vient de signer avec un éditeur et Marie Annick en était au stade du bon à tirer pour deux livres qui paraîtront cette fois sous son vrai nom. Bravo à tous les deux !
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