Le fondateur du scoutisme avait été accueilli comme un héros dans son pays pour ses exploits pendant la guerre des Boers. Mais c’est la fondation du scoutisme en 1907 qui devait le faire connaître dans le monde entier.
Robert Baden Powell était persuadé qu’on pouvait obtenir de grandes choses des jeunes en leur faisant confiance. Il estimait que même le plus mauvais des garçons avait en lui au moins 5 % de bon, et c’est cette partie positive qu’il proposait de développer par le jeu et le contact avec la nature, par la proposition de la loi scoute.
Quelques anecdotes pour montrer son sens de l’humour :
A la question de savoir quel devait être l’effectif maximum d’une troupe scoute, il répondit « 32 », expliquant que lui même était incapable d’être à l’écoute de plus de 16 jeunes mais que puisque les autres étaient meilleurs que lui, ils pouvaient aller jusqu’au double.
Lors d’une session de formation, quelques stagiaires lui demandèrent un signe distinctif pour ceux qui avaient été formés par le célèbre général. Comme il était en forêt, il tira une ficelle de sa poche, ramassa deux bouts de bois et en fit un pendentif (les bûchettes sont toujours le signe des responsables formés et ayant mis en œuvre cette formation).
Il disait que les responsables avaient besoin de trois instruments : une paire de lunettes pour bien observer les jeunes, une baguette magique pour leur donner les moyens d’agir et un fauteuil roulant pour éviter de faire les choses à leur place.
Pour finir, le début de sa lettre d’adieu à la fin de sa vie (voir le texte complet) :
« Ceci est juste un petit mot d'adieu, pour vous rappeler, quand j'aurai disparu, que vous devez tâcher dans la vie d'être heureux et de rendre les autres heureux. Que cela paraît facile et agréable, n'est-ce pas ? C'est tout d'abord par la bonne action quotidienne que vous apprendrez à apporter le bonheur aux autres. La meilleure manière d'atteindre le bonheur est de le répandre autour de vous.
J'ai eu une vie très heureuse, et j'aimerais qu'on puisse en dire autant de chacun de vous. Je crois que Dieu vous a placé dans ce monde pour y être heureux et jouir de la vie. Ce n'est ni la richesse, ni le succès, ni l'indulgence envers soi-même qui créent le bonheur »
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