Le groupe Volkswagen a reconnu que 11 millions de véhicules dans le monde ont été équipés d’un logiciel qui permet de tricher sur les résultats de pollution de ses moteurs diésel. Une affaire qui va lui coûter extrêmement cher : rien ne prouve qu’il y survive ! Qu’on se rappelle l’affaire Enron et ce qu’il advint d’Arthur Andersen…
Pour avoir utilisé un logiciel qui faisait artificiellement baissé les rejets de son moteur dans les conditions spécifiques des tests officiels, Volkswagen risque jusque 18 milliards de dollars d’amende aux USA, sans compter les procès qui vont inévitablement s’abattre sur lui. C’est beaucoup, même pour le groupe qui dispute la place de numéro un mondial de l’automobile à Toyota.
L’inconnu, c’est l’impact que ce scandale peut avoir sur les ventes futures d’un groupe qui a fondé sa stratégie sur « l’excellence » de ses marques. Si la baisse est limitée à 5 ou 10%, il faudra seulement pour le groupe laisser passer l’orage avant de pouvoir repartir, les réserves financières, d’un groupe qui avait une rentabilité de plus de 5%, devant permettre de payer les amendes diverses. Mais gare à l’avenir si les ventes s’écroulent de 20% ou plus sur la durée !
Les autres groupes automobiles allemands, mais peut être aussi européens devraient subir le contrecoup de la dégradation de l’image de marque, la confiance des consommateurs ayant été trahie. Au-delà, l’économie allemande et celle de l’UE pourraient très bien prendre un coup de mou !
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