On ne compte plus les affaires concernant Nicolas Sarkozy ; celle de cette semaine concerne des vols en jet privé qui lui ont servis à un moment où il envisageait de créer un fond d’investissements et qu’il allait pour cela aux U.S.A et au Moyen Orient. Les trois voyages, d’environ 100 000 euros chacun, ont été payés par un homme d’affaire, par ailleurs impliqué dans l’affaire Bettencourt.
Toutes les affaires concernant l'ex locataire de l'Elysée sont des affaires de fric. Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy explique qu’ »il n’a rien à se reprocher ». Juridiquement, il est accusé de recel d’abus de bien social. Le fait pour le patron de l’entreprise concerné de finacner ce voyage avec les fonds de l’entreprise, alors que le voyage en question n’a a priori rien à voir avec l’objet de l’entreprise est un abus de bien social (même dans le cas où la dite entreprise appartient à 100% à l’entrepreneur accusé d’abus). Le fait pour une personne, ici l’ancien président, d’en avoir profité, est qualifié de recel d’abus de bien social
Je pense que les Français n’entreront pas dans ces subtilités. Ils retiendront que Nicolas Sarkozy, quand il veut aller aux U.S.A., ne prend pas comme tout le monde les avions commerciaux, quitte à aller en classe affaires, mais a besoin d’un jet privé qui coûte plus de 10 fois plus cher. Je crois que les Français ne veulent plus être dirigés par ce genre de personnage, et que c’est une raison de la baisse de popularité du président de l’UMP, baisse qui se poursuivra avec ce type d’affaires.
Il est vrai que beaucoup d’hommes politiques ne l’ont pas encore compris.
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