Système de santé américain

Comme le révèle dans un commentaire celui qui se cache lâchement derrière le pseudo de G Sorel, un problème d’abcès dentaire m’a amené à tester pour vous le système de santé américain. En voyant un dentiste puis 8 jours après un médecin et les deux fois un pharmacien

Le dentiste ami de la famille de la mariée qui m’a examiné d’abord (très sérieusement), m’a demandé 161 dollars qui comprenaient deux radios. La deuxième fois, cherchant un dentiste dans une petite bourgade, j’ai aperçu un hôpital et je m’y suis présenté. Comme il n’y avait pas de dentiste mais que j’avais seulement besoin d’un renouvellement d’antibiotiques, un médecin m’a examiné. Et comme je ne présentais pas de système d’assurance, on ne m’a rien fait payer ! (1)

Dans les deux cas, une assistante a préparé le travail du médecin, se chargeant de toutes les tâches ne nécessitant pas un doctorat, que ce soit un premier questionnement précis sur le malade ou la prise des radios (que j’ai toujours vu faire en France par le dentiste lui-même). Cette organisation du travail positionnant les spécialistes sur les seuls points qu’eux seuls peuvent faire me parait beaucoup plus efficace (et responsabilisant et intéressant pour le personnel infirmier ou les assistantes) que les pratiques françaises. Un de mes collègues consultant et diplômé de médecine à qui j’en parlais ce jour pense qu’il faudra bien y venir chez nous avec la diminution du nombre de médecins.

Même logique à la pharmacie, rayon spécialisé à l’intérieur d’un drugstore : le pharmacien fait un flacon avec chaque médicament et sa posologie mais c’est une employée du drugstore qui tient la caisse, prend l’ordonnance et s’occupe des paperasses administratives. Chez nous on fait tenir la caisse par des diplômés de pharmacie….

Puisqu’on parle de santé, un mot sur la question de l’obésité. Si beaucoup d’américains ont un poids normal, on est frappé de rencontrer régulièrement ces jeunes adultes souffrant d’un surpoids très important. Ils ne sont que quelques pour cent à peine, mais c’est impressionnant.

(1) Que j'ai cru! Je viens de recevoir la note!